L'art déco à Saint Quentin
La suite de notre visite à Saint Quentin.
À Saint-Quentin, les architectes travaillent pour la reconstruction des demeures de clients aisés, de commerces et d’édifices publics. L’Art Déco fut sans conteste le style le plus remarquable de la renaissance architecturale de la ville après le traumatisme de la Première Guerre mondiale. (source net).
Nous déambulons dans la ville avec notre guide et ses explications sont vraiment nécessaires pour dénicher les petits trésors architecturaux.
Nous descendons la rue de Lyon. Cette rue constitue l’un des rares percements opérés au sortir de la guerre, et fut baptisée ainsi en l’honneur de la capitale des Gaules, marraine de Saint-Quentin lors de la Reconstruction.
La façade du bar de Lyon est une alternance de bandeaux de briques rouges et d’enduit blanc, courbe lascive du pignon reprenant celle du bow-window et de la corbeille stylisée.
La façade de la salle de spectacle et de cinéma « Le Carillon » , elle est percée d’une grande baie brisée, surmontée d’un bas-relief en
demi-pastille de Vichy où s’inscrit le nom de la salle, sur fond végétal et floral.
Transformé maintenant en Monoprix. (Impossible de prendre tout en entier car la rue est étroite et nous n'avons pas de recul).
Détail du pignon. La guide nous montre les cocottes en papier sculptées dans la pierre. Si si cherchez bien.
Il fallait bien un zoom pour les apercevoir sur la façade de cet établissement devenu un magasin. Mais lorsqu'il était une salle de concert, ce bâtiment a vu défilé nos vedettes, tels que Johnny, Eddy Mitchell, Mireille Mathieu, et bien d'autres ont fait leur début dans cette salle.
Presque tout dans cette ville est Art Déco jusqu'aux barrières le long des rues.
Ancien magasin Seret au carrefour appelé les "Quatre Vents". Il présente une façade en brique et béton armé enduit de ciment peint. Les larges ouvertures sont rythmées de pilastres couronnés de chapiteaux à palmettes.
rue de l'Isle nous découvrons la façade du conservatoire de musique et de théâtre. Nulle part dans la ville les bow-windows ne sont autant à l’honneur que sur la façade de cette nouvelle école.
Ses trois pignons font référence aux pignons de l'Hôtel de Ville.
À la veille du XXe siècle, Saint-Quentin ne comptait guère que quelques bow-windows, éléments d’architecture anglaise exportés à travers le monde, appelés alors communément « encorbellements » ou « avancées vitrées » - « oriels » en architecture. (source net)
Dans le hall, les fers forgés et le lustre de métal et de verre martelé et dépoli nous accueillent.
Encore un bel exemple de bow windows
. À l’angle de la rue Saint-André, la maison dite des corporations présente, dans ses parties hautes, cinq bas- reliefs en pierre célébrant les métiers anciens et la tradition économique de Saint-Quentin : filature et tissage au centre, agriculture, élevage et métallurgie de part et d’autre
La guide nous montre et nous explique cette technique de peinture mais j'ai oublié le nom. En fait il y a deux couches de peinture superposées et les artistes grattent la première couche pour faire apparaitre la seconde couche.
A bientôt car nous n'avons pas encore tout vu .....