Abbaye Notre Dame d'Ourscamp
Quoi de plus serein que de visiter une abbaye.
Voilà où je vous emmène aujourd'hui virtuellement bien entendu, et j'aimerai que vous vous laissiez emporter loin des nouvelles quotidiennes.
Dommage que je ne puisse ajouter une musique de chants cisterciens.
Situé sur la route de Paris, Chiry Ourscamp demeura pendant près de 3 ans, le dernier village allemand. Les ruines majestueuses de l'abbaye cistercienne portent encore les stigmates de ces bombardements.
Elle est fondée en 1129 par l'evêque de Noyon, à la place d'un ancien oratoire créé par St Eloi en 641 et devenue un grand établissement industriel en 1914, la manufacture de velours d'OUrscamp occupée par les allemands et bombardée en 1915 est aujourd'hui un monument historique classé à ciel ouvert.
On raconte même qu'e St Eloi avait dompté un ours, fort utile aux gros travaux : d'où le nom d'Ourscamp ("champ de l'ours")... Mythe ou réalité ? Cet ours domine le Domaine du haut de l'abbaye où il a été représenté !
Difficile de se représenter que ce porche était l'entrée de l'abbaye, tant la distance est grande, 102 mètres.
La communauté au XIIIème comptait environ 400 moines.
Vu de derrière on aperçoit encore les trois cloches.
Sur la droite dès l'entrée sans doute les vestiges d'un ancien cloître. Actuellement des moines sont encore présents, ils fabriquent du miel (délicieux), et font partie de la congrégation des serviteurs de Jésus et de Marie.
Il ne reste aujourd'hui que les vestiges du chœur ponctué de superbes arcades dressées à ciel ouvert. Le chœur gothique primitif (XIIIe) présente une élévation centrale à deux niveaux : grande arcade et fenêtres hautes jumelées.
La chapelle actuelle se situe dans l'ancienne infirmerie appelée « salle des morts » ; superbe salle du XIIe siècle avec ses trois nefs de neuf travées voûtées en ogives. Elle constitue l'unique infirmerie gothique cistercienne en France qui soit intacte. À la tête de chacun des cent lits que comptait l'infirmerie, une niche creusée dans le mur permettait aux malades de ranger leurs affaires.
Au-dessus du retable — tableau de Gaspard de Crayer 1640 (élève de Rubens) représentant « Marie, Reine de Cîteaux » —, on trouve un haut relief en marbre blanc illustrant la légende de l'ours.
2 photos empruntées au web oise tourisme Jean Pierre Gilson qui sont si belles. Nous ne pouvions entrer à l'intérieur, le bâtiment étant sécurisé par des barrières.
Voilà j'espère vous avoir fait rêver l'espace d'un billet.