Musée de l'Orangerie
Une balade qui date déjà du mois dernier.
Partie pour découvrir l'exposition sur la peinture américaine (désolée pas de photos car interdites), je suis restée admirative devant les expositions permanentes.
Christiane (CRISITANE) a fait un billet sur la peinture américaine des années 1930 (photos scannées du livre acheté). c'est ICI
L'Orangerie possède cet extraordinaire espace consacré aux nymphéas de Monet.
Selon la conception proposée par Claude Monet lui-même, les huit compositions sont réparties en deux salles ovales qui se suivent. Ces salles bénéficient d’une lumière naturelle depuis le toit vitré et sont disposées d’ouest en est, selon la course du soleil et un des axes de circulation de Paris, le long de la Seine. Les deux ovales évoquent le signe de l’infini tandis que les peintures déroulent le cycle de la lumière d’une journée.
Le matin aux saules
La première salle rassemble quatre compositions montrant les reflets du ciel et de la végétation dans l’eau, du matin au soir, tandis que la seconde salle regroupe des peintures à l’effet contrasté par les branches des saules bordant l’eau.
Matin
Reflets verts
Les nuages
Reflets verts
J'ai pu découvrir également au début du musée les collections de Jean Walter (architecte et industriel) et Paul Guillaume (marchand et collectionneur).
Plusieurs magnifiques vitrines miniatures de leurs appartements.
En bas le bureau. En haut à droite la salle à manger. Ces maquettes ont été réalisées par Rémi Munier.
Rémi MUNIER est né en 1942 à Lyon. Diplômé de l’École Nationale des Beaux Arts de Nancy.
En 2000, il est Lauréat du concours du Meilleur Ouvrier de France section maquette d'architecture et entre-temps, travaille pour différents cabinets d'architectes et bureaux d'études.
Puis en sortant accompagnée de Christiane et de mon fidèle époux qui nous a permis de nous orienter dans Paris, nous sommes allées voir les photos de Nikos Aliagas au Palais de la Bourse.
Ces photos exposées sur le thème "l'Epreuve du temps", sont surtout des visages et des mains. Elles évoquent souvent la vieillesse car c'est souvent avec le visage et les mains qu'on ne peut tricher sur son âge.
En haut à droite : le rêve d'Ulysse
En bas à gauche : le souffle d'une vie. Pendant 70 ans l'homme a soufflé dans sa gaïda, étrange cornemuse des balkans dont le son vous prend aux tripes
En haut à gauche : le regard de serpent
en bas à gauche : le conducteur à la Havane
Les yeux du palefrenier. Un visage sans artifices, un regard sans mensonge.
Vous reconnaitrez les mains de la tisserande et celles de la marchande de marrons. Ces mains qui ont travaillé toute leur vie.
La main du poète, qui ne sait rien faire d'autre que d'écrire
la main du berger qui a travaillé la terre
Cette photo presque insolite au milieu de toutes les autres
Et celle-ci aussi.
Chez CRISITANE toujours retrouvez d'autres photos . c'est ICI